Pour bâtir son budget 2001, le gouvernement s'est fondé sur une hypothèse moyenne de croissance de 3, 3 %, mais a retenu une « fourchette assez large, de 3 % à 3, 6 %, en raison des incertitudes qui pèsent sur la conjoncture, en particulier, l'évolution des marchés pétroliers », a indiqué le ministre de l'Economie, Laurent Fabius, en rendant public, le 20 septembre, le projet de loi de finances pour l'année prochaine. Pour autant, malgré cette prévision de croissance forte, le déficit budgétaire ne baissera pas par rapport à l'exécution attendue pour 2000 et restera stable à 186 milliards de francs, ce qui donnera un coup d'arrêt à la politique budgétaire de réduction du défic
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