Pour la première fois depuis le début de la crise Unedic, partisans (MEDEF, CGPME, UPA, CFDT, CFTC) et adversaires (FO, CGT, CFE-CGC) de la convention d'assurance chômage se sont réunis, le 22 septembre, pour discuter d'une nouvelle mouture élaborée par les signataires. Réécriture qu'avait réclamée Martine Aubry, ministre de l'Emploi et de la Solidarité.
Après d'âpres discussions, le patronat, la CFDT et la CFTC, auxquels s'est finalement ralliée la CFE-CGC, se sont mis d'accord sur une nouvelle convention, applicable à compter du 1er janvier 2001. La CGT et FO ont, quant à elles, quitté la table des négociations prématurément, estimant que les signataires n'ont pas modifié fondamentalement le texte initial.
Si quelques aménagements sont apportés sur les points litigieux, la nouvelle version maintient toutefois la philosophie générale du texte que Martine Aubry a refusé d'agréer en juillet (1). En effet, le plan d'aide au retour à l'emploi (PARE), pivot du dispositif (2), reste obligatoire. Une « contractualisation » des engagements du chômeur et de l'Unedic est donc toujours prévue et l'indemnisation des chômeurs demeure liée à la signature du
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