Martine Aubry a, le 28 juillet, donné « globalement » son « assentiment » aux mesures de rigueur incluant des baisses de tarifs médicaux et de soins, proposées par les caisses nationales d'assurance maladie. Chargées pour la première fois de gérer l'enveloppe des honoraires des professionnels de santé prévue pour cette année, celles-ci avaient défini, devant le rythme d'évolution de ces honoraires supérieur aux prévisions, des mesures correctrices destinées à respecter les dépenses assignées (1).
La ministre de l'Emploi et de la Solidarité n'a toutefois pas retenu les diminutions de tarifs proposées par les caisses pour les infirmières libérales. La baisse de leurs majorations de dimanche et de nuit serait en effet « de nature à compromettre la délivrance des soins infirmiers à domicile, notamment auprès des personnes âgées, ou des personnes gravement malades ou dépendantes, posant un problème de santé publique », a justifié la ministre. Une décision, selon elle, sans incidence financière réelle pour l'équilibre de l'enveloppe.
Ces mesures de maîtrise prennent la forme d'avenants aux annexes annuelles du 20 avril 2000 fixant les tarif
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