Allongement du délai légal pour pratiquer un avortement, suppression de l'autorisation parentale préalable pour les mineures demandant une IVG, accès sans prescription médicale à la « pilule du lendemain » : les décisions annoncées par le gouvernement (1) soulèvent des réactions diverses de la part des associations.
« C'est une avancée » , affirme le Mouvement français pour le planning familial (MFPF), au sujet de l'allongement du délai légal pour pratiquer une IVG, même s'il aurait préféré « que la France s'aligne sur les délais anglais, hollandais et espagnols », c'est-à-dire 22 semaines. Le Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal) estime que « cette mesure va enfin mettre fin à une situation de détresse de nombreuses femmes contraintes de se rendre à l'étranger [...]. Solution qui d'ailleurs était impossible pour les moins fortunées d'entre elles. » Les deux associations réfutent les craintes d'eugénisme avancées par les opposants à l'allongement des délais : c'est une « insulte faite à la raison et la dignité des femmes », selon le Cnafal. De même, elles se félicitent que la loi supprime l'autoris
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