Actualités sociales hebdomadaires :Vous êtes l'un des premiers chercheurs « civils » à mener une enquête (1) sur l'action sociale des armées (ASA). Comment avez-vous abordé un milieu aussi fermé ? Alain Vilbrod : Comme j'enseignais à des étudiantes assistantes sociales à Brest, j'avais invité des professionnelles de la marine à parler de leur métier. Par leur intermédiaire, puis de relation en relation, j'ai pu interviewer des assistantes sociales de tous les corps d'armée, sauf de la gendarmerie. Cette méthode est originale, particulièrement dans un monde très à cheval sur la verticalité des pouvoirs. Mais j'ai opéré un peu à la manière des assistantes sociales elles-mêmes, qui excellent à emprunter les chemins de travers
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