Ils pétrissent la glaise, la lissent, la roulent, la façonnent. Des personnages, des animaux prennent vie sous leurs doigts terreux. Les uns s'inspirent d'un dessin ou d'une photo. D'autres ont leur idée en tête et se débrouillent seuls. « En général, ils ont besoin d'un modèle au départ, explique Véronique, l'animatrice. Libre à eux d'imaginer les variations qui leur plaisent. Le but n'est pas qu'ils copient, l'essentiel est de lancer la machine. » Dans le vaste atelier de peinture-sculpture, ancien local d'une distillerie, ils sont une demi-douzaine, de tous âges, trisomiques pour la plupart, venus de leur institution pour s'initier à l'art de la terre.
« Nous ne sommes pas un centre de loisirs, encore moins une structure occupationnelle, annonce Luc Boulangé, président et fondateur de Création et handicap mental (Creahm). Nou
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