Alors que la nouvelle convention Unedic, signée par les partenaires sociaux le 20 juin, attend l'agrément de Martine Aubry (1), le collectif Alerte, qui rassemble une quarantaine d'associations d'aide aux plus démunis (2), a lancé, le 3 juillet, un appel pour que cet accord n'aggrave pas l'exclusion. En préambule, il met en garde, une nouvelle fois (3), contre le risque de voir celle-ci « se renforcer entre une population active qui bénéficierait de la croissance et des personnes exclues victimes d'un regard ségrégatif et culpabilisant ».
Concernant la nouvelle convention elle-même, notamment les dispositions relatives au plan d'aide au retour à l'emploi (PARE) (4), les associations attirent l'attention des partenaires sociaux, du gouvernement et des parlementaires, sur la nécessité de veiller à « la garantie d'une égalité de traitement au sein du service public de l'emploi ». « Les opportunités nouvelles offertes par l'Unedic doivent être proposées à tous les chômeurs qui le souhaitent, que ceux-ci soient indemnisés ou non », insistent-elles. Tout en mettant l'accent sur la priorité à accorder à l'articulation de l'intervention de l'Unedic
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