« De nombreuses inhibitions sont encore à vaincre et des préjugés à combattre afin que les établissements s'engagent sans réserve dans ce qui n'est après tout qu'une de leurs responsabilités de santé publique. » C'est l'un des constats du rapport sur les permanences d'accès aux soins de santé (PASS) que Jacques Lebas, praticien hospitalier à l'hôpital Saint- Antoine, à Paris, a rendu fin mai - très discrètement - à la direction des hôpitaux du ministère de l'Emploi et de la Solidarité (1). Instituées par la loi contre les exclusions (2), ces permanences hospitalières médico- sociales visent à assurer le repérage des personnes en difficulté, leur prise en charge médicale et sociale, et leur réintégration au plus tôt dans le système de soins de droit commun. Des principes « simples au premier abord », mais qui requièrent en fait de « développer des savoir-faire qui ne sont pas encore communs dans nos hôpitaux et [de] s'adapter à des demandes souvent vécues comme contradictoires avec l'organisation hospitalière traditionnelle », souligne le document.
Premier élément trahissant les obstacles à cette mise en œuvre, leur nombre rela
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?