« Par leur effort de recherche, les allocataires du RMI au chômage ne se distinguent pas des autres chômeurs », affirme une nouvelle étude de l'INSEE (1), tirée de sa grande enquête sur le devenir des bénéficiaires du revenu minimum d'insertion (RMI) (2). Les trois quarts des allocataires du RMI à la recherche d'un emploi ou souhaitant travailler ont entamé une démarche au cours des six mois précédant l'enquête. Ils ont recours en priorité à l'Agence nationale pour l'emploi, alors que les autres chômeurs préfèrent utiliser leur réseau de relations. Cela s'explique par le fait qu'une majorité d'allocataires du RMI sont des jeunes ayant peu travaillé et qui possèdent donc peu de relations professionnelles. L'INSEE précise que leur effort de recherche augmente avec le diplôme, est plus élevé pour les hommes que pour les femmes, et que le niveau de l'allocation n'a d'impact ni sur le nombre ni sur l'intensité de leurs démarches.
Par ailleurs, « 62 % des anciens allocataires du RMI ayant un emploi affirment l'avoir trouvé par leurs propres moyens, seuls 17 % estiment l'avoir obtenu grâce à l'ANPE ». Enfin, le type d'emploi dépend forteme
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