A l'issue de la réunion du 31 mai, les partenaires sociaux semblaient se diriger vers la conclusion d'un accord sur la nouvelle convention d'assurance chômage. Or, le 5 juin, date à laquelle le MEDEF et les organisations syndicales se sont à nouveau retrouvés, il n'en était plus rien.
Ces dernières négociations ont certainement été marquées par les recommandations adressées par Martine Aubry et Laurent Fabius, dans une lettre du 3 juin, au président de l'Unedic, Denis Gauthier-Sauvagnac. Les deux ministres demandaient en effet à ce dernier de « veiller à ne pas mettre en place un système [d'assurance chômage] à double vitesse ». Ils appelaient, par ailleurs, à une rapide « clarification des relations financières entre l'Etat et l'Unedic ». La protestation des associations de chômeurs contre le contrat d'aide au retour à l'emploi (CARE), voulu par le MEDEF, n'a pas non plus été sans incidence sur le déroulement des discussions (1).
Au cours de la réunion du 5 juin, le patronat a proposé aux syndicats un nouveau texte dans lequel le CARE était remplacé par le plan d'aide au retour à l'emploi (PARE). Ce changement de dénomination n'est toute
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