→ « Une éthique moderne, dégagée de sa tentation historique à se laisser fasciner par un impératif catégorique de dénonciation du “mal” et acceptant de s'ouvrir à des positions en faveur, sinon d'un “bien”, du moins d'un “mieux” toujours possible pour la personne humaine du fait de son humanité. » Voici ce qu'entendent défendre, à travers cet ouvrage, ses coordinateurs, Marceline Gabel, Frédéric Jésu et Michel Manciaux, trois spécialistes de l'enfance maltraitée. Et avec eux la trentaine d'auteurs, venus d'horizons divers - responsables associatifs, travailleurs sociaux, universitaires, médecins, psychologues... -, invités à explorer le concept, récent, de bientraitance, sous tous ses aspects : à l'égard des enfants, de leurs parents, ainsi que des professionnels impliqués dans le champ de la protection de l'enfance. De fait, les interventions réalisées dans ce domaine sont généralement « effectuées tardivement ou en période de crise sur un mode plus ou moins contraignant, voire coercitif, au sein des familles » et « souvent vécues comme insatisfaisantes tant par les professionnels que par les enfants et les adultes concern
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