Après deux années d'application de la loi votée en 1998, le Conseil national de lutte contre les exclusions (CNLE) a adopté, le 24 mai, quatre propositions qui visent à adapter celle-ci aux réalités nouvelles de l'insertion.
Développer des contrats emploi insertion à temps plein et à durée prolongée
Alors que les personnes concernées présentent des difficultés exigeant des parcours de plus longue durée, le CNLE constate que les contrats de travail utilisés pour l'insertion par l'activité sont tous à durée déterminée (jusqu'à trois ans pour les contrats emploi- solidarité et cinq ans pour les contrats emploi consolidé (CEC) ), créant ainsi « une population de licenciés de l'insertion ». Il plaide donc pour des outils plus durables : CEC renouvelable et contrat emploi insertion à temps plein et à durée prolongée, avec la participation financière de l'Unedic.
Mieux articuler minima sociaux et revenus d'activité « Pour sortir par le haut du débat sur les minima sociaux, lisser les effets de seuil de droit et valoriser le retour à l'activité », le conseil propose d'élargir les règles de cumul entre revenus sociaux (revenu minimum d'i
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