« Si une réelle volonté politique n'est pas affichée rapidement dans le soutien aux actions des associations pour l'accès au logement et à l'emploi des publics les plus démunis [...], [celles-ci] seront appelées à disparaître, ce qui représentera une perte dans le maillage associatif, et principalement pour les publics auxquels elles s'adressent et qu'elles accompagnent. » Dans un communiqué du 12 mai, la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS) Ile-de-France (1) s'alarme des conditions de financement des associations du secteur social. Elle dénonce ainsi « les lourdeurs administratives » qui freinent le versement des subventions, « quand bien même la bonne volonté des services déconcentrés de l'Etat est évidente ». Par ailleurs, ajoute-t-elle, « l'engagement oral est encore trop souvent de règle », ce qui conduit les associations à s'engager dans des actions « sans filet ».
Conséquence de cette situation, la FNARS Ile-de-France constate une recrudescence des dépôts de bilan dans le secteur social, dont les premières victimes sont « les petites structures sans fonds propres ». Et de ci
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