Agacement, lassitude, sentiment d'être mené en bateau... L'incapacité du ministère de l'Emploi et de la Solidarité à faire aboutir le dossier de l'avenant-cadre de la CC 66, jugé pourtant légitime sur le fond, n'en finit pas d'exaspérer les partenaires sociaux. Sans réussir pourtant à les réunir au sein d'une action commune.
Alors que la coordination nationale avenant 265 devrait être reçue le 2 mai au cabinet de Martine Aubry (1), la Fédération des syndicats nationaux d'employeurs des établissements et services pour personnes inadaptées et handicapées (SNAPEI, SNASEA, SOP) intensifie également la pression. « Les publics défavorisés ne méritent-ils qu'un encadrement payé au rabais ? », s'interroge-t-elle dans le courrier qu'elle a adressé le 25 avril à la ministre de l'Emploi et de la Solidarité (2). Lettre où elle dénonce « le mépris » dans lequel sont tenues les associations employeurs et « l'immobilisme » de ses services. Après le manifeste lancé en janvier dernier par le SNASEA (3) et les centaines de questions écrites adressées aux députés et sénateurs sur l'avenant-cadre, les employeurs refusent de continuer d'être renvoyés
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