Le secteur de l'animation doit « s'interroger sur son adaptation aux attentes des enfants, des familles dans le monde d'aujourd'hui, mais aussi sur sa capacité à répondre aux besoins de ceux qu'il emploie ». Telle est la conclusion du rapport du député des Ardennes, Philippe Vuilque (PS), sur les métiers de l'animation, présenté, le 30 mars, devant la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale (1).
Le manque de lisibilité des diplômes
Le parlementaire critique, d'une part, le manque de lisibilité des diplômes de l'animation, secteur qui relève d'une compétence partagée entre plusieurs ministères et, d'autre part, leur non-homologation par les universités. C'est ainsi, par exemple, que le diplôme d'Etat aux fonctions d'animation ne permet pas d'accéder aux instituts universitaires de formation des maîtres. Par ailleurs, le rapporteur juge « inadmissible que, trop souvent, les frais de cette formation soient supportés par les jeunes eux-mêmes ou par leurs familles ».
En outre, évoquant une possible réforme des rythmes scolaires, le député soulève le problème de l'articulation entre les activités d'animation et l'école et ap
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