« Nous dénonçons une situation qui nous met dans l'impossibilité de garantir à la fois le service aux usagers et l'application du droit du travail, qui entrent en contradiction. » Dans un manifeste exprimant sa colère et son inquiétude, l'Association des directeurs d'établissements et services sociaux du Puy-de-Dôme (ADESS 63) (1) réclame « une adaptation de la loi s'appliquant aux internats sociaux et médico-sociaux ». En ligne de mire, les « contraintes nouvelles » dues à la mise en œuvre de la réduction du temps de travail dans le secteur (2) et à l'adaptation des conventions collectives au droit européen, qui nuisent à la continuité du suivi éducatif des adultes ou enfants. « Les plus démunis d'entre eux, qui restent le week-end en institution, verraient passer quatre éducateurs différents », proteste l'ADESS 63. Laquelle met également en avant le « découpage plus grand du temps de travail des salariés » lié à « l'amplification du morcellement du temps de présence auprès des usagers ». Conséquences : une plus grande difficulté à concilier la vie privée des personnels avec l'organisation des horaires, et la probabi
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