Après avoir dressé, en octobre dernier, un premier bilan plutôt contrasté de la loi contre les exclusions (1), la députée socialiste, Hélène Mignon, s'est plus particulièrement penchée, cette fois, sur le programme « trajet d'accès à l'emploi » (TRACE), qui offre un parcours d'insertion de 18 mois à des jeunes âgés de 16 à 25 ans, en grande difficulté. Son constat, présenté le 23 février, devant la commission des affaires culturelles, familiales et sociales de l'Assemblée nationale, est de nouveau mitigé.
Les chiffres
Le gouvernement tablait sur 40 000 bénéficiaires en 1999. Avec 43 000 entrées dans le dispositif, l'objectif aura été « légèrement dépassé » et « il est permis de penser que l'objectif annoncé de 60 000 en fin d'année 2000 sera atteint », souligne la parlementaire. Ces chiffres masquent cependant une « très grande disparité sur le territoire dans le calendrier de mise en œuvre du programme ».
Les bénéficiaires sont âgés en moyenne de 21 ans. 95 % d'entre eux étaient déjà en relation avec les missions locales, les permanences d'accueil, d'information et d'orientation ou l'ANPE. En tout état de cause, lor
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?