Axa a reculé. L'assureur a renoncé à doubler, pour 2000, les cotisations acquittées par les parents désireux d'assurer, après leur propre décès, une rente à vie à leurs enfants handicapés (1). Non sans avoir présenté « toutes ses excuses » aux 6 900 adhérents du contrat Unapei « pour la manière dont elles ont été informées des mesures prises ». Axa reconnaît également avoir « sous-estimé l'impact de cette décision ». De nombreuses voix, il est vrai, se sont élevées, telles celle de Jean-Pierre Davant, président de la Fédération nationale de la mutualité française, pour souligner que cette affaire « préfigure ce que pourrait être demain le secteur de la santé livré aux seules compagnies d'assurances commerciales ».
Vers un système de capitalisation
L'heure, à présent, est à la concertation. Le 22 février, des représentants de l'Unapei (2) et d'Axa se sont retrouvés, sous l'égide de la secrétaire d'Etat à la Santé et à l'Action sociale, Dominique Gillot, et du délégué interministériel aux personnes handicapées, Patrick Ségal, en compagnie de représentants du ministère de l'Economie, de la Fédération frança
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