« Le travailleur social, progéniture commune du catholicisme social, des mouvements laïc, ouvrier et d'éducation populaire, est par essence militant. Je ne vais pas revenir sur le débat initié au cours de l'année écoulée, mais avancer que celui-ci est profondément engagé parce qu'il ne peut pas rester neutre devant les conséquences d'une société de plus en plus ravagée par la déréglementation dans tous les domaines, avec les fléaux endémiques du chômage et de son corollaire, l'exclusion. Certes le militantisme d'aujourd'hui se cherche, avec l'érosion des repères, le recul de la participation civique, le désintérêt pour la chose publique et la suspicion de la politique telle qu'elle s'institutionnalise. Mais il ne sera jamais le militantisme des années 70, qui ne reproduisait pas non plus celui des années 40, qui marque la na
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?