L'ampleur de la violence urbaine ne doit pas être « minimisée », estime la Ligue des droits de l'Homme (LDH) dans un récent rapport (1). Car, explique son auteur, Pierre Barge, président de la commission « Démocratie locale », « elle traduit une cassure et une aggravation des inégalités engendrées par la crise ». L'association, qui s'oppose au « manichéisme [consistant] à privilégier les solutions répressives », préconise des mesures, inscrites dans la durée, concernant à la fois les services administratifs, l'habitat, l'éducation, la formation, le rôle des associations et la participation des usagers. « Sur le terrain, note Pierre Barge, sont à l'œuvre des initiatives d'habitants, d'associations, de travailleurs sociaux, d'enseignants, d'élus, elles demandent soutien et appui, [...] du temps[...] et que des moyens leur soient donnés en favorisant leur complémentarité. » Reste que, « dans le court terme », il est urgent que soit mise en œuvre une politique de moyens : « d'abord une politique massive d'investissement financier, ensuite une politique de moyens humains, pour recruter des travailleurs sociaux, pour prendre en char
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