« La fonction publique de l'Etat apparaît comme un ensemble complexe et rigide qui n'évolue que lentement » : le constat dressé par la Cour des comptes, dans son rapport sur l'emploi et la rémunération des agents de sept ministères, rendu public le 10 janvier, est accablant. Ce document est la première étape d'une enquête globale commencée il y a trois ans. Après d'autres ministères, les fonctions publiques territoriale et hospitalière seront, à leur tour, auscultées par les magistrats en 2001 et en 2002.
Une gestion « opaque » des personnels et des rémunérations
La Cour dénonce des pratiques « peu orthodoxes, opaques », dans la gestion des personnels et les rémunérations. Sont ainsi mis à l'index : les documents budgétaires fournissant au Parlement des informations « incomplètes ou inexactes », l'absence de comptabilité normalisée des emplois et des effectifs, les rémunérations accessoires dépourvues de base légale ou réglementaire ou encore l'empilement de primes et indemnités. Et aucun des ministères étudiés n'échappe aux critiques.
Le ministère de l'Education nationale se voit reprocher, notamment, une mauvaise maî
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