C'est à la fin de l'an 2000 que l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale, présidé par Marie-Thérèse Join-Lambert et installé en juin dernier (1), doit produire son premier rapport. D'ores et déjà plusieurs études ont été lancées.
Deux séries de travaux concernant les jeunes ont ainsi été engagées : outre l'exploitation de toutes les enquêtes disponibles sur ces publics, notamment celle du CEREQ « la génération 92 », l'observatoire conduit une étude sur les jeunes en errance. Celle-ci prévoit une synthèse critique des travaux existants et une enquête de terrain à partir d'une quarantaine d'organismes œuvrant auprès de ces populations en difficulté.
L'observatoire a programmé également une enquête sur l'opinion des Français sur les phénomènes d'exclusion et de pauvreté et s'apprête à enclencher une importante étude auprès des personnes pauvres et précaires sur leurs difficultés face à l'information et à la délivrance des prestations. Un travail jugé prioritaire suite à l'importance des phénomènes de « non-recours » aux prestations et services et aux dysfonctionnements administratifs.
D'autres études sont a
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