« Choqués, amers, déçus. » D'une formule lapidaire, Evelyne Petit, directrice du centre communal d'action sociale (CCAS) de Besançon, chargée du dossier CMU au sein de l'Association nationale des cadres communaux d'action sociale (Anccas) (1), résume l'état d'esprit régnant actuellement au sein de ces structures communales. Les raisons de ce désenchantement ne sont pas à rechercher dans le contenu - salué unanimement - de la loi du 27 juillet dernier (2), qui garantit à tous la prise en charge des soins par un régime de sécurité sociale et, pour les plus défavorisés, une protection complémentaire. Elles résident plutôt dans les méthodes « pas très correctes », note Evelyne Petit, selon lesquelles les CCAS sont associés à sa mise en œuvre.
Le texte de loi, en effet, ne mentionne qu'une seule fois les services sociaux. Les centres communaux d'
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