« Le placement familial nous met tous en position de parents », soulignait Alain Boucher, président de l'Association nationale des placements familiaux (ANPF), lors de ses journées d'étude à Nantes (1). Mais précisément, parce que ces parentés-là, partielles et provisoires, n'ont rien d'évident, les professionnels sont conduits, aujourd'hui comme hier, à questionner le sens même de la parentalité.
Au fond, qu'est-ce qu'être un parent et, pour tout dire, un « bon » parent ? Les délégataires n'en finissent pas de s'interroger sur leurs capacités à remplir la fonction dont ils sont chargés. « Avec cet enfant qui nous a été confié sans mode d'emploi, comment s'assurer que nous sommes le bon choix ? », se demandent ainsi des assistantes maternelles. Une inquiétude à laquelle fait écho un éducateur, qui voudrait « être sûr de faire comme il faut », avant de constater que, finalement, « au quotidie
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