Intégration scolaire des handicapés : les associations déçues et impatientes

Six mois après la présentation, par le gouvernement, de 20 mesures d'encouragement à l'intégration en milieu scolaire ordinaire des jeunes handicapés (1), le groupe « Laïcité et intégration »   (2) estime « les résultats insignifiants au regard de l'effet d'annonce ». Malgré « les premiers signes d'une volonté réelle de changement », les associations se disent «  gravement déçues et impatientes ».

Le groupe dénonce en effet l'insuffisance des créations de services d'intégration (SESSD, SESSAD, SEFIS, SAAAIS), mais aussi le manque de personnels spécialisés de l'Education nationale. « Trop de postes sont tenus par des personnels non formés  », déplore-t-il. Et le recours aux auxiliaires de l'intégration, «  justifié dans certains cas, [...] ne doit pas être généralisé et systématisé ». Hors de question, en tous cas, pour les associations, que ces derniers signent le désengagement financier de l'Etat et qu'ils constituent une alternative aux SESSD ou SESSAD. Autres points de mécontentement : la trop lente et inégale mise en place des groupes départementaux de coordination « Handiscol  », le développement de situations