« Plusieurs fois par jour, depuis maintenant plus d'une semaine, j'entends un gamin hurler des heures derrière un petit fenestron, dont je pense qu'il est situé aux W.-C., car j'ai le même appartement. » Parvenu à l'inspecteur de l'aide sociale à l'enfance (ASE) du Haut-Rhin, s'occupant des signalements, cet appel semble suffisamment probant pour que l'autorité judiciaire soit saisie sans délai. Et il s'avérera que cet enfant était régulièrement séquestré par sa mère. Il refusait de faire les prières qu'elle exigeait.
Mais, il arrive également que l'ASE soit alertée de manière trop imprécise pour pouvoir, d'emblée, apprécier le bien-fondé d'une intervention. Dans ce cas, à l'exception des allégations d'abus sexuels, qui, même transmises de manière anonyme, font immédiatement l'objet d'un signalement au parquet, « il nous revient de travailler avec le
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