Ils pèsent lourd dans le secteur médico-social : 16 195 places en 1996 et un budget annuel de 3,5 milliards de francs à la charge de l'assurance maladie. Malgré cet enjeu financier, les instituts de rééducation demeurent mal connus des administrations. Il faut dire qu'ils accueillent « des jeunes souffrant de troubles du comportement », notion difficile à définir. Ni véritables « déficients mentaux », ni psychotiques, ni simples cas sociaux, ces adolescents se situent à la lisière de multiples domaines d'intervention et relèvent, la plupart du temps, de tous les types de prise en charge : sociale, éducative, médico-psychologique et, parfois, judiciaire. De plus, contrairement aux enfants handicapés moteurs ou déficients intellectuels, ils suscitent plutôt des réactions
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