« On sent une plus grande précarité de la situation sociale des étudiants. Contrairement à ce que l'on pense souvent, le malaise étudiant est aujourd'hui étayé par une très grande solitude. » Ce constat d'Eric Bernard, directeur administratif du Bureau d'aide psychologique universitaire (BAPU) (1) du Luxembourg, à Paris, reflète les situations nouvelles, parfois douloureuses, vécues par la population étudiante. Présent dès le lancement du BAPU-Luxembourg, en 1977, ce psychothérapeute a pu suivre l'évolution de ce public et de ses difficultés psychologiques à travers les jeunes accueillis dans les locaux de la rue Barbusse, depuis plus de deux décennies.
Créé alors qu'il n'existait qu'une autre structure de ce type (le BAPU de la rue Pascal, dépendant de la fondation Santé des étudiants de France), le BAPU-Luxembourg s'est imposé comme la plus importante consultation spécialisée pour les étudiants. Ce l
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