En l'an 2000, le Premier ministre, Lionel Jospin, entend conduire une politique budgétaire fondée sur une stabilisation en volume des dépenses de l'Etat, c'est-à-dire une hausse limitée à celle des prix (0, 9 %). Cette relative rigueur, selon Matignon, devrait permettre de respecter le programme pluriannuel de finances publiques transmis à Bruxelles en décembre 1998, qui limite à 1 % sur 3 ans l'évolution, en volume, des dépenses de l'Etat. Elle devrait même offrir un peu de marge pour 2001 et 2002, années au cours desquelles les emplois-jeunes et les 35 heures connaîtront une montée en charge.
Compte tenu des prévisions de croissance, de l'ordre de 2, 6 % à 3 % en 2000, et des recettes fiscales associées, l'objectif du gouvernement est de ramene
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