« Nous nous sommes battu pour que nos enfants soient scolarisés dans des établissements ordinaires. Mais, ensuite, ceux en mesure de poursuivre des études supérieures ne le pouvaient matériellement pas », explique Georgette Hérel, l'une des fondatrices, en 1970, de l'Association pour adultes et jeunes handicapés de la Loire-Atlantique (APAJH 44) (1). Voilà pourquoi les parents adhérents de l'association se mobilisent, en 1986, pour que d'élèves, leurs enfants puissent devenir étudiants. « On nous a beaucoup dissuadés, considérant que ce que nous demandions là constituait un privilège véritablement exorbitant », se souvient Marie-Claire Tamic, présidente de l'APAJH 44. Mais le forcing des parents se révèle payant et, après trois années de négociations, l'université de Nantes leur propose de créer, ensemble, une as
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