Les baisses d'impôts annoncées par le gouvernement (1) sont l'occasion, pour les associations, de rappeler leurs préoccupations.
« Nous ne sommes évidemment pas opposées, bien au contraire, à une baisse de la TVA, qui est l'impôt injuste par excellence. En revanche, une baisse des impôts, telle qu'elle semble envisagée, n'a pas grand-chose à voir avec la réforme fiscale porteuse de justice et de solidarité que nous appelons toujours de nos vœux », estimaient les organisations de chômeurs (2), AC !, APEIS, MNCP et CGT chômeurs, dans une lettre ouverte adressée au gouvernement, dès le 26 août. Pour celles-ci, le surplus de recette fiscale dégagé en 1999 doit être « prioritairement affecté » au relèvement des minima sociaux et au versement d'allocations d'urgence à tous les chômeurs. D'autant, ajoutent-elles, que « les commissions d'action sociale d'urgence n'ont jamais rempli un quelconque rôle d'urgence ».
L'Union nationale des associations familiales (UNAF) (3) est également décidée à soutenir « toutes mesures visant à réduire le poids de la fiscalité indirecte, qu'il s'agisse de la TVA ou de la taxe intér
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