« Arrêtons de dire qu'on ne peut pas travailler avec les parents, lance Pierre Van Hyfte, directeur du foyer La Verdière. Dès la première rencontre, il faut les persuader qu'on ne peut rien faire sans eux. Notre démarche repose sur la conviction qu'ils peuvent continuer à exercer leur autorité parentale, même en cas de placement de leur enfant. »
Située à Montfavet, près d'Avignon, dans un grand parc, La Verdière, maison d'enfants à caractère social, est gérée par l'Association départementale du Vaucluse pour la sauvegarde de l'enfance à l'adulte (ADVSEA) (1). Elle accueille 35 garçons et filles de 9 à 18 ans, confiés par le juge, soit en garde directe, soit à travers l'aide sociale à l'enfance (ASE). Un seul est placé au titre de l'ordonnance de 1945. Ces jeunes, plus ou moins perturbés, atteints, pour quelques-uns, de graves troubles du compor
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