Le gouvernement a relancé, le 1er juin, le Comité de suivi de la convention relative à l'assurabilité des personnes séropositives. Conclue en 1991 entre les pouvoirs publics et les assureurs, elle visait à garantir l'accès à l'assurance des personnes séropositives et la confidentialité des informations médicales. Une convention dont l'inadaptation grandissante est régulièrement dénoncée (1) par les associations, notamment Aides (2) et Act Up Paris (3). Ces dernières rappellent que le texte « n'aura été actionné qu'une vingtaine de fois ». Et elles se félicitent donc de la décision du gouvernement de réactiver le comité de suivi, dont la présidence vient d'être confiée au conseiller d'Etat, Jean-Michel Belorgey. Il s'agit de rechercher « des pistes d'amélioration concrètes de la convention » et d'aboutir à la présentation « de propositions concrètes d'ici à la fin de l'année ». Pour Aides, au-delà du seul cas des personnes atteintes par le VIH, c'est l'occasion de « rouvrir le débat public sur l'assurance », Act Up souhaitant également « une remise en chantier totale de l'assurabilité ». La question de l'accès à l'assu
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