Comment améliorer la prise en charge des personnes âgées atteintes de détérioration intellectuelle et vivant en établissement ? Dans un document qu'elle vient de rendre public (1) la direction de l'action sociale (DAS) propose quelques repères aux acteurs institutionnels. Ils résultent de la réflexion menée en 1998 par un groupe de travail réunissant des représentants de la DAS, de la direction des hôpitaux, des conseils généraux et des établissements.
Premier constat : tous les établissements accueillant des personnes présentant une détérioration intellectuelle doivent proposer aux résidents et à leurs familles « une prise en charge spécifique », souligne le document. Lequel relève que la préférence est souvent donnée à la création d'accueils de jour, voire d'unités de vie parfois dénommées « cantous » (2). Ces derniers offrent, selon une enquête effectuée par le SESI en 1994, une qualité de vie à leurs résidents supérieure à celle des unités de long séjour. Face à la population présentant une détérioration intellectuelle, il apparaît important que l'établis- sement s'inscrive dans un ré
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