« De la cohabitation ou de la collaboration contenue. » C'est ainsi qu'une étude du Conseil technique des clubs et équipes de prévention spécialisée et du Groupe d'étude et de formation sur le sanitaire et le social (Grefoss) caractérisait, il y a un an, les relations locales entre équipes de prévention et dispositifs de la politique de la ville (1). Elle constituait ainsi une pièce à charge à porter au bilan de 15 années de politique de la ville en matière de prévention. En demi-teintes pour certains, « accablants » pour d'autres, ses résultats sont pour le moins limités et insatisfaisants au regard d'une ségrégation géographique et sociale accrue, d'une montée des violences dans certains quartiers et du sentiment d'insécurité, comme le notait, en février 1998, le rapport de Jean-Pierre Sueur (2). Le constat est certes connu et la liste des griefs adressés à la politique de
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