Alors même que le réseau d'associations de quartiers Droit de cité, créé il y a six ans, connaissait une grave crise et se scindait en deux, le 7 mars, la nouvelle association de jeunes de banlieues Stop la violence (1), initiée par des lycéens de Bouffémont (Val-d'Oise) suite à la mort d'un de leurs camarades dans une bagarre, prenait une ampleur nationale à travers la rédaction et la diffusion d'un manifeste contre la violence. Comment ne pas saluer après des mois de discours politiques sur la question des violences urbaines, l'entrée dans le débat national de la parole des jeunes ? Difficile, dans le même temps, de ne pas être sceptique face à la récupération médiatique et politique de ce mouvement (2) qui peut alimenter les doutes quant à ses capacités réelles à s'inscrire dans les quartiers.
Il n'en reste pas moins qu'un mois après le lancement du manifeste, l'association Stop la violence, réunie le 17 avril en assemblée générale, semble répondre aux préoccupations de nombreuses associations de jeunes. Et dans plusieurs villes, se créent des comités ou des collectifs Stop la violence. Au risque que les efforts des associations locales qu
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