« Inégaux en dignité et en droits », titre, en forme de provocation, la dernière livraison de la revue du Groupe d'information et de soutien des immigrés (GISTI), Plein Droit (1), souhaitant à son tour souligner l'existence, à côté des discriminations illégales ou « sournoises » à l'égard des étrangers, de pratiques légales du même type. « Faut-il s'étonner que les employeurs ou les logeurs préfèrent les Français aux étrangers lorsque l'Etat et les grandes entreprises publiques recrutent eux-mêmes officiellement sur la base de la préférence nationale ? », s'interroge ainsi le GISTI à l'instar de l'étude du CERC-association qu'il présente d'ailleurs en exergue à son dossier. Une série de contributions viennent ensuite baliser de nombreux aspects plus précis du phénomène : double discrimination des femmes étrangères, situation des médecins à diplômes étrangers, accès aux soins, rapports aux services publics, problème juridique de la charge de la preuve en cas de pratique illégale. Plusieurs chercheurs ouvrent également le débat sur les immigrés dans la statistique, soulevant « les ambiguïtés d'une mesure des origine
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