L'organisation et le fonctionnement des services d'insertion de l'administration pénitentiaire - jusqu'à présent constitués des services socio-éducatifs des établissements pénitentiaires et des comités de probation et d'assistance aux libérés (CPAL) - sont profondément modifiés par la création d'un service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP) à compétence départementale, intervenant tant en milieu ouvert qu'en milieu fermé.
Prenant appui sur un rapport de l'inspection générale des services judiciaires de 1993 sur les CPAL, cette réforme constitue le point d'orgue d'expérimentations menées depuis trois ans au travers de sites pilotes (1). Le décloisonnement du milieu ouvert et du milieu fermé améliorera les conditions de prise en charge des publics concernés et clarifiera la répartition des responsabilités administratives et judiciaires, explique-t-on au ministère de la Justice. En outre, les partenaires de l'administration pénitentiaire dans le champ de l'insertion disposeront désormais d'un interlocuteur unique.
Un service pénitentiaire d'insertion et de probation, service déconcentré de l'admi
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