Alors que, sous la pression des associations d'aide à domicile et du ministère de l'Emploi, la caisse nationale d'assurance vieillesse vient de fixer un nouveau taux horaire de l'aide ménagère à domicile (1), la Fédération nationale des associations pour l'aide aux mères et aux familles à domicile (FNAAMFD) (2) souhaite interpeller à nouveau les pouvoirs publics. En effet, « le malaise que vivent au jour le jour les associations d'aide aux mères et aux familles à domicile » a de nombreuses causes, estime la fédération. « La réduction des missions d'intervention, l'augmentation de la participation des familles [...] et l'absence d'orientations politiques claires en matière de politique familiale » contribuent, selon elle, à la dégradation de la situation des professionnelles travailleuses familiales et aides à domicile.
La FNAAMFD réclame donc l'ouverture d'une concertation nationale autour de quatre chantiers. Elle demande tout d'abord la publication rapide des textes réglementaires relatifs à la réforme de la formation des tech- niciens de l'intervention sociale et familiale (future dénomination des travailleuses familiales) et la sanction
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?