Pendant la journée, le centre d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) du centre Henry-Dunant de Nîmes (1) est vide de ses 23 résidents. Dans ce bâtiment, d'architecture collective en béton des années 50, des chambres spartiates (un lit de fer, une table de nuit) alternent avec celles plus investies (posters, petit mobilier) par ceux qui « se posent » ici plus longtemps. Sachant que les personnes accueillies - des hommes et des femmes de moins de 35 ans pour 53 %, célibataires pour la plupart - sont peu à rester plus de six mois. Grâce au travail de réinsertion entrepris pendant leur séjour, 60 % de ces publics, qui étaient sans ressources pour se loger, trouvent une solution d'hébergement (logement, autre foyer, retour en famille). Néanmoins, environ 15 % retournent à la case départ, souvent dans la rue.
Ici, les salariés (éducateurs, assistante sociale, CES, veilleurs de
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