Dans un arrêt du 8 février dernier, le Conseil d'Etat a annulé l'article 18 de l'arrêté interministériel du 13 mars 1997 qui définit les modalités de calcul de l'allocation de préparation à la retraite (APR) pour les salariés (1). Cette allocation, rappelons-le, est accessible aux anciens combattants d'Afrique du Nord au chômage ayant bénéficié pendant six mois de l'allocation différentielle (2).
Aux termes de cet article, « le montant de l'APR est déterminé [...], si l'intéressé était salarié, par rapport aux bases de cotisation à l'assurance vieillesse se rapportant à la meilleure des six dernières années précédant la demande d'allocation différentielle [...] ». Or, souligne le Conseil d'Etat, « en prenant ainsi en compte la période précédant la demande d'allocation différentielle comme période de référence pour le calcul du montant de l'allocation de préparation à la retraite [...], l'arrêté interministériel a édicté une règle différente de celle prévue par la loi ». La loi de finances pour 1992 dispose en effet que le montant de l'APR est fixé à 65 % des revenus mensuels d'activité professionnelle ayant précéd�
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