« On a beaucoup bataillé, car les prétentions patronales étaient assez éloignées de nos objectifs », avouait encore François Chérèque, secrétaire général de la CFDT Santé-sociaux, à la veille de signer le 12 mars, avec la CFTC Santé et sociaux et la CFE-CGC Santé et action sociale, l'accord sur la réduction du temps de travail dans la convention collective du 15 mars 1966 (1). Il se réjouissait alors « d'avoir réussi à conserver les avantages conventionnels », notamment les congés trimestriels et d'ancienneté. Cet accord devrait, selon lui, permettre de créer 15 000 à 20 000 emplois financés par les aides de l'Etat et par une modération salariale jugée acceptable : suspension de l'augmentation de la valeur du point en 1999 et 2000 et de la majoration familiale pour les naissances à venir et ce, jusqu'à de
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