Après Act Up (1), Arcat sida (2) se déclare « préoccupée » par certaines propositions du rapport d'enquête des inspections générales des affaires sociales et des finances sur l'allocation aux adultes handicapés (AAH) (3). Estimant que « les auteurs semblent s'inquiéter davantage de l'évolution comptable de l'AAH plutôt que de l'évolution des besoins auxquels elle répond », l'association rappelle que les montants des minima sociaux sont actuellement insuffisants pour permettre aux personnes concernées de vivre décemment. Elle s'indigne également de la possibilité d'instaurer une limite d'âge alors que « le handicap et la maladie frappent à tout moment de l'existence » et s'étonne que l'on puisse proposer « une fiscalisation de l'AAH en prenant comme prétexte de placer cette allocation au même niveau que la pension d'invalidité alors que celle-ci est un avantage contributif imposable ». De même, elle déplore que le rapport préconise un retrait des patients « s éropositifs » du barème de l'AAH.
En revanche, l'association souligne la pertinence de trois autres propositions qui, selon elle, méritent d'être exploitées : l'am�
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