Racket, violences, drogue : « Je vois beaucoup de choses dans la rue où se déroule une grande partie de mon travail, témoigne une éducatrice. Mais si mon rôle est bien de rappeler aux adolescents qu'ils se mettent en dehors de la loi, puis-je être interrogée et obligée, par la police ou la justice, de dénoncer des jeunes dont j'avais réussi à gagner la confiance, ruinant ainsi le lent travail d'écoute réalisé pour les amener, petit à petit, à sortir de tout ça ? » Effectivement, entre le secret professionnel, la confidentialité et le respect de principes d'intervention comme l'anonymat, il n'est pas toujours évident et facile de bien se repérer, quand se pose la question de la communication, estime Bernard Heckel, délégué général du Comité national de liaison des associations de prévention spécialisée (CNLAPS). D'où l'intérêt de la rencontre organisée dernièrement pour tenter d'apporter des éclairages pertinents�
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