La première année de mise en œuvre des emplois-jeunes a été largement consacrée à la construction des partenariats locaux, aux campagnes d'information et au soutien aux porteurs de projet, constate une étude de la DARES (1). Etant rappelé qu'un peu plus de 158 000 emplois étaient recensés au 31 décembre dernier (2).
L'animation locale a pu démarrer rapidement grâce à une délimitation réaliste des zones d'action et une forte implication des agents de l'Etat et des élus locaux. Une animation dont l'organisation est du reste très variée, avec des fonctionnements « parfois bien formalisés » impliquant beaucoup d'acteurs ou, au contraire, « très peu instrumentés », sans équipe locale régulière autour du pilote. Une partie des structures d'accueil des jeunes (missions locales et PAIO) se sont plaintes d'avoir été trop peu associées au programme, signale l'étude.
Pour les services instructeurs, la définition détaillée des tâches confiées aux jeunes est l'élément principal de l'appréciation du dossier. Certains ont pu exprimer des inquiétudes sur la difficulté du travail demandé aux jeunes, notamment dans le secteur sanitaire et social,
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?