« [...] Une analyse en profondeur montre que la frontière entre actes délinquants visant à se procurer des biens matériels ou de l'argent et actes de destruction et de provocation symbolique oscille sans cesse. Le sentiment d'appartenir à un autre monde que le monde institutionnel, qui apparaît comme privilégié, incite des jeunes marginalisés à perturber l'ordre social et à démontrer qu'ils existent en jouant sur la provocation, cherchant même à créer des conflits et à faire venir la police pour la narguer, comme cela s'est produit dans certaines villes [...]. On débouche là sur une agressivité symbolique tournée vers les institutions. Les jeunes exclus du savoir et de plus en plus en marge de la société peuvent ainsi s'en prendre à des structures représe
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