Après avoir laissé planer le doute jusqu'au bout entre les scénarios « centralisé » (géré par l'assurance maladie) et « partenarial » (ouvert aux acteurs de la complémentaire maladie), Martine Aubry a finalement tranché en faveur d'une troisième voie : une « option généralisée » permettant à toute personne ayant droit à la couverture maladie universelle de s'adresser, selon son choix, à sa caisse primaire d'assurance maladie ou bien à une mutuelle ou à une assurance privée. Présentant ses vœux à la presse le 18 janvier, la ministre de l'Emploi et de la Solidarité a précisé que cette solution combinant « les avantages des deux formules » devrait autoriser toute personne résidant en France et ayant des ressources inférieures à 3 500 F mensuels (pour un célibataire) à se faire soigner, sans avance de frais, par des médecins ou à l'hôpital. En outre, quel que soit leur choix, les publics, même s'ils dépassent ce plafond, continueront à bénéficier de cette garantie pendant un an.
Destiné à assurer l'accès au régime de base de la sécurité sociale de 150 000 personnes et à donner à six millions d'autres les moyens d'obte
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