La survenance de violences urbaines « particulièrement graves » a amené Elisabeth Guigou, à la veille des fêtes de fin d'année, à appeler l'attention des parquets sur les trois principales orientations qui doivent régir la conduite de l'action publique.
En premier lieu, insiste la ministre de la Justice, « le traitement judiciaire des exactions commises revêt une importance considérable ». Les parquets doivent ainsi veiller à l'identification et l 'interpellation, par les équipes de police judiciaire, des fauteurs de troubles, « dans le but d'établir des procédures pouvant fonder des poursuites pénales ». L'absence d'interpellation renforçant « une impression d'insécurité et d'abandon des pouvoirs publics au sein de la population », souligne Elisabeth Guigou.
Deuxième principe : celui d'une « bonne coopération avec les autorités administratives ». Coopération qui passe par la mise en place de « cellules de crise » destinées à « coordonner l'exercice des opérations de maintien de l'ordre relevant de l'autorité préfectorale et de la direction de la police judiciaire relevant du procureur de la République ».
Enfin, la circulaire m
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