Les dernières séances de négociation en vue de la réduction du temps de travail dans le secteur sanitaire et social mettent en lumière, une fois encore, les divergences entre les syndicats de salariés face aux propositions des employeurs. Ainsi, alors que l'UFAS-CGT et la FNAS-FO restent opposées au principe même d'un accord au niveau de la branche associative sanitaire et sociale, la CFDT Santé-sociaux s'est déclarée plutôt satisfaite à l'issue de la journée de négociation du 8 janvier. Le syndicat approuve notamment l'extension de l'accord de branche à l'ensemble des salariés du champ d'activité. Mais il déplore « des points de divergence encore importants » sur les limites de la durée maximale et minimale hebdomadaire de travail et sur la hauteur du contingent annuel d'heures supplé- mentaires, actuellement fixé à 115 heures. L'Unifed n'en reste pas moins déterminée et entend proposer, le 15 janvier, une version définitive d'un projet d'accord aux syndicats de salariés, « qui auront alors quinze jours pour donner leur position ». Sachant que, selon l'organisation, la signature de l'accord de branche « devra être concomitante » ave
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