En France, parmi les enfants de couples divorcés vivant avec leur mère - soit 85 % d'entre eux -, un tiers ne voient jamais leur père. Ce constat, qui n'est pas une spécificité française, heurte l'idéal de coparentalité dans la famille de l'après-divorce, partagé par de nombreux praticiens dont l'action se situe notamment dans les champs de la psychologie, du travail social et de la justice. C'est ce qui les a conduit, dans plusieurs pays, à imaginer une nouvelle forme d'intervention sociale. Ont ainsi été créés, depuis une dizaine d'années, les « points de rencontre » ou lieux d'accueil pour l'exercice du droit de visite en France, en Suisse et en Belgique, les Contact centers ou Access centers en Grande-Bretagne, ainsi que les très nombreux programmes de surveillance du droit de visite ( Supervised Visitation ) en Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada), en Australie et en Nouvelle-Zélande.
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